faut il se reconvertirLorsque les choses vont mal au travail, nous avons facilement tendance à tout remettre en question et à nous poser la question de la reconversion professionnelle. Toutefois, contrairement à ce que l’on peut croire au premier abord, le changement de métier n’est pas toujours la meilleure solution : les choses sont bien plus compliquées que cela…

Ainsi, avant de s’engager sur une voie de sortie et/ou une formation, il peut être judicieux de s’interroger sur ce qui ne va pas dans votre job actuel. Il existe peut-être des solutions moins expéditives que la réorientation.

 

Chez Praxis, nous constatons que dans certaines situations, la reconversion n’est pas la meilleure solution.

En effet, avant de prendre une décision, plusieurs aspects sont à prendre en compte :

  • Les paramètres de contexte peuvent réduire les velléités d’évolution professionnelle à néant (enfants en bas âge, garde partagée, rémunération actuelle, profil de personnalité stressé, endettement,…)
  • Le marché du travail (est-il judicieux de s’engager sur un métier dont les perspectives d’insertion professionnelle sont faibles ?)
  • Les possibilités en termes de financement de formation (dans le meilleur des cas, il faut miser sur une année de formation dans ce cadre du Projet de Transition Professionnel)

Par ailleurs, en effectuant des recherches, certaines personnes se rendent compte que la nouvelle profession qu’ils envisageaient n’est pas aussi intéressante que ce qu’elles imaginaient.

Parfois, le timing n’est pas le bon et la reconversion n’est possible que dans quelques années.

Enfin, il faut être conscient qu’une reconversion demande de l’énergie et de l’audace : il faut être acteur de son parcours. Ainsi, certaines personnes imaginent changer de métier sans s’en donner les moyens, cela n’est tout simplement pas possible…Ainsi, beaucoup de candidats à la reconversion baissent les bras devant l’ampleur de la tâche.

 

stratégie mieux etre au travailAinsi, après ce type de prise de conscience, les personnes que nous accompagnons durant un bilan de compétences peuvent adopter deux stratégies :

  • Faire le choix de rester dans leur poste actuel. Elles ont compris que « l’herbe n’est pas plus verte » ailleurs et par conséquent, elles n’ont plus l’esprit parasité par les pensées qui leurs occupaient l’esprit avant de vouloir se reconvertir. Elles relativisent, sont plus sereines et envisagent leur profession sous un angle différent.
  • D’autres cherchent à améliorer leur situation au sein de leur entreprise actuelle. Cela peut se passer de différentes manières.
    • Elles peuvent prendre contact avec leur N+1 ou les Ressources Humaines de leur entreprise pour demander une mobilité interne.
    • Toujours avec le supérieur et les RH, elles peuvent demander l’aide d’un autre salarié pour absorber une partie de l’activité si elles ont une charge de travail trop importante.
    • Si elles se sentent en difficulté sur leur poste actuel, elles peuvent demander à effectuer une formation en passant par le plan de développement des compétences de l’entreprise ou se financer elle-même une formation en utilisant leur CPF.

 

Si la situation ne s’améliore pas, il peut parfois être sage de quitter l’entreprise tout en se positionnant sur le même type de poste que celui que l’on occupait. En effet, parfois, ce n’est pas la profession exercée qui est problématique mais la configuration ou la culture d’entreprise qui ne nous convient pas : nous ne sommes pas la bonne pièce dans le bon puzzle.

 

L’idée d’une reconversion peut paraitre séduisante au premier abord mais elle ne constitue pas toujours la solution ultime aux problèmes de bien-être au travail : il existe autant de solution que d’individus. L’amélioration de sa vie professionnelle passe souvent par un cheminement plus ou moins important.

 

Vous aimeriez être accompagné pour retrouver un mieux-être au travail ?